29 Octobre 2019
Auteur : Aurélie Depraz
Edition : Autoédition
Genre : Romance Historique
Date de sortie : 24 Octobre 2019
Résumé : Sørjevik, Norvège, 871
Haakon est furieux. Son jarl et meilleur ami, Loken, lui a imposé de s’occuper de la captive qu’ils ont repêchée en pleine mer du Nord jusqu’à ce qu’ils aient pu obtenir sa rançon. Or, la naufragée refuse de décliner son identité et sa beauté éveille en lui autant de souvenirs douloureux que son caractère l’insupporte.
L’hiver approche. Si elle ne parle pas maintenant, toute tentative de rançonnage sera reportée et il devra la surveiller jusqu’au printemps. Et ça, c’est strictement hors de question. Parce qu’elle est intenable, caractérielle et… aussi désirable qu’interdite.
Quant à la jeune femme, elle semble bien décidée à ne pas lui rendre la tâche facile, à bien plus d’un égard…
Un voyage au cœur des fjords du Rogaland, au temps des grandes expéditions vikings, des guerres entre clans et royaumes scandinaves et de l’exploration maritime des nouvelles voies du nord.
Extrait : Un clapotis, pourtant mélodieux, vint rompre le charme. Le bruit de l’eau qui coule. Qui goutte. Que l’on transvase. Un seau que l’on renverse ? Une onde que l’on claque ?
Aélis, à pas discrets, se dirigea à l’ouïe, contourna la maison, les dépendances, la petite cabine, dont s’échappait toujours un nuage de vapeur blanche, et tomba sur l’ombrageux Viking qui, debout, torse nu, penché sur une sorte d’abreuvoir à tréteaux qu’alimentait le ruisseau, s’aspergeait abondamment le torse. Il lui offrait son dos, un dos musculeux, sculptural, marmoréen sous la lumière lactée de la lune. Une taille élancée, qui se perdait dans un pantalon tenu par une cordelette. Des reins solides. Des muscles saillants de part et d’autre de deux omoplates immenses. Des épaules d’airain, rondes, bombées, à la fois dures et sensuelles. Aélis, subjuguée, le souffle court, n’osait plus bouger.
Elle vit ses muscles jouer sous sa peau tandis qu’il se passait de l’eau sur le visage. Ses deux mains glissées dans ses cheveux, du front vers la nuque. Ses cheveux noirs goutter sur sa colonne vertébrale, ou plutôt, sur le sillon creux qui, enserré entre ses omoplates saillantes et ses dorsaux proéminents, en suggérait la ligne droite. Les poils bruns sous ses bras tandis qu’il se rinçait les aisselles. Ses biceps épais, à la lueur blanchâtre qui les caressait, se contracter et se détendre, déplaçant les ombres sur ses bras. Sa tête se pencher vers son épaule droite, puis la gauche. Son cou large s’étirer. Ses longs doigts masser sa nuque. Ses épaules rouler d’avant en arrière, puis d’arrière en avant, pour se délasser. Le tatouage de son flanc droit, un mystérieux entrelacement de courbes et de lignes, de runes et de symboles, brillé sous le clair de lune. Les gouttes d’eau scintillée sur sa peau épaisse. C’était fascinant. Il lui donnait envie de tendre la main, de le toucher du bout des doigts, d’y appliquer la douceur de sa paume, de s’imprégner de son contact.
Mon avis : Haakon et ses amis on repêcher un naufragé. A leur grande surprise ce n’est pas un mais une naufragée. Malheureusement pour lui, Loken lui donne pour mission de s’occuper d’elle ce qui ne l’enchante guère, mais il n’aura pas le choix car Loken ne fait confiance qu’à lui.
Aélis, jeune naufragée repêchée par Haakon et son équipage, reprit peu à peu conscience. Malgré le fait que l’équipage prend soin d’elle, Aélis ne veut pas leur livrer les renseignements qu’ils veulent sur elle, car si elle venait à leur dire quoique ce soit sur elle, cela la condamnerait à retourner auprès de son bourreau.
Réussira-t-elle à se taire assez longtemps ?
Une fois sur la terre ferme, Aélis se voit dans l’obligation de suivre Haakon, qui la conduit sans un mot jusqu’à chez lui. Cette dernière se demanda combien de temps il allait la garder si elle continuait à ne pas vouloir obtempérer.
Depuis son arrivé dans les quartiers d’Haakon, Aélis se fut prendre en charge par Gisla la servante de ce dernier et se senti tout de suite en confiance.
Malgré la distance qu’il essaye de mettre entre eux, Haakon ne peut s’empêcher de l’observer. Ce qu’Aélis ne comprenait pas c’était pourquoi il se comportait ainsi envers elle et surtout c’était pourquoi elle pouvait tenir à lui malgré tout.
Plus les jours, les semaines passaient, plus Aélis redoutait le jour où elle devra quitter ce peuple qui lui avait appris tellement de choses, mais surtout de quitter Haakon.
Je termine à l’instant ma lecture, et que dire. J’ai apprécié retrouver la plume de l’auteur, ses personnages sont attachants, quelque peu tête à claques, deux caractères forts.
Je suis toujours impressionnée par les détails dans chacune de ses histoires, Aurélie a réussi à me captivé, me transporter avec cette histoire, me faire ressentir les émotions comme j’aime les ressentir. La peur, la joie, la colère, bref tout y est pour passer un bon moment.
Bonne Lecture.